Baisse de moral & d’énergie, ennui & lassitude ou encore fatigue et pessimisme sont autant de symptômes de blues saisonnier. Sachez détecter et contrer cette dépression passagère.

Qu’est-ce que le blues saisonnier ?

Avec l’hiver, la durée d’ensoleillement est plus courte et les organismes sont très souvent sujets à des symptômes « coups de mou ». Cette dépression saisonnière est en fait due à l’effet du manque de lumière sur le système cérébral et hormonal. Dans les coulisses, ce sont notamment vos sécrétions de cortisol et de mélatonine qui sont à la manœuvre.

• Le cortisol aide à maintenir l’équilibre énergétique de votre organisme, tout le long de la journée. Le matin, cette hormone favorise votre éveil et votre attention.
• La mélatonine quant à elle, est l’hormone du sommeil de qualité par excellence. Plus il fait sombre et plus votre organisme en sécrète. Voilà pourquoi l’hiver nous avons plus envie de dormir ! Vous aussi avez envie d’hiberner comme l’ours ? Ne cédez pas et gardez plus ou moins votre rythme habituel. Sans quoi vous risqueriez de dérégler votre horloge interne comme dans les cas de jetlag (ou décalage horaire).

Sortez du cercle vicieux du blues saisonnier

La photothérapie est de plus en plus utilisée et notamment dans les pays proches du pôle où la durée de la nuit atteint des records en hiver. Sous nos latitudes, nul besoin d’appareillage compliqué si tant est que vous acceptiez de profiter de chaque rayon de Soleil. Même sous une pluie modérée, une balade en extérieur vous procurera plus de lumière que de stationner devant votre TV. En plus, la marche provoque de légers mouvements oculaires qui régulent les émotions, stress compris. Et puis cela permet de mieux respirer et d’étirer les muscles.

Si la météo se gâte, préparez vous un plan B

Rien de plus simple, faite votre choix :

• Autorisez-vous une micro sieste en cas de fatigue prononcée. Mais attention elle doit durer entre 10 et 20 minutes pas plus… sinon revoilà votre jetlag !
• Faites-vous plaisir ou en d’autres termes : activez vos émotions positives. Ce peut-être avec une playlist musicale de votre conception. Je vous conseille personnellement celle de Gilles Peugeot, spécialiste du bien-être (cliquez sur play tout en bas de son site). Ou encore avec le visionnage de films joyeux ou l’écoute attentive d’un humoriste encore inconnu de vous…
• Entraînez-vous à voir le verre à moitié plein plutôt que son pendant à moitié vide. Commencez par exemple par repérer quand vous êtes en flagrant délit de verre à moitié vide. Posez-vous alors la question : « comment tourner la chose positivement ? ». « J’ai trop traîné à partir de chez moi. Du coup j’ai raté mon train » peut ainsi devenir « La prochaine fois je prendrai mes précautions et partirai plus tôt avec de quoi patienter jusqu’à l’heure de départ du train»
• Pratiquez la méditation pour vous aider à vous centrer sur votre corps et lâcher prise
• Consommez des aliments sains. Par exemple initiez-vous au plaisir du thé vert, du chocolat noir… Saviez-vous que la consommation d’une banane entre 16 et 18 heures facilitera votre endormissement le soir venu ?

Le parfum : un allié précieux contre le blues saisonnier

Dans tous les exercices précédents, l’hypothalamus envoie des signaux de relaxation à vos organes en fonction d’un stimulus sensoriel. Ainsi que le décrit Moustafa Bensafi, directeur de recherche au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, « depuis quelques années, l’odorat commence à s’imposer comme un objet scientifique à part entière. Et plus on l’étudie, plus son impact sur notre qualité de vie saute aux yeux ».

L’olfaction est en effet le seul sens qui fait passer votre mémoire avant l’analyse. Et les expressions populaires ne manquent pas pour illustrer la force de ce sens sur votre vous profond. Ainsi on peut longuement débattre sur le sens des suivantes :

• « je ne peux plus le sentir »
• « l’argent n’a pas d’odeur »
• « il l’a mise au parfum »
• « après cela, elle fut en odeur de sainteté »
• « ça sent le sapin »
• « il ne se sent plus »
• etc

Alors n’attendez plus : munissez-vous de votre flacon estampillé OlfaPhily ou OlfaGones et aspergez-en vos intérieurs. Salons, chambres à coucher mais aussi voitures, sacs à mains, halls d’entrée, tous les supports poreux peuvent convenir…

Dans une pièce de taille standard, 4 à 5 pschitts suffiront à parfumer l’air de façon optimale. Plus et cela risquerait de vous monter à la tête. Du coup un flacon de 100 ml vous garantira une atmosphère parfumée à la sauce régionale pendant près de 6 mois. Une solution maline et économique pour éloigner le blues de cette fin d’hiver fort pluvieuse.

A partir de 22€ seulement les 100 ml Made in région Auvergne Rhône-Alpes, je vous conseille Chauds les marrons, chauds ! ou encore Promenons-nous dans les Bois pour charmer vos capteurs olfactifs. Vous m’en direz des nouvelles…

Cerise sur le gâteau : avec le même vaporisateur on soigne aussi son entourage 😉